Dégâts dûs aux grêles dans les bâtiments communaux chièvrois : « 6 mois plus tard, rien n’a bougé » déplore Zoë Delhaye, conseillère d’opposition

Lors de la séance des questions d’actualité, la conseillère d’opposition Zoë Delhaye a interpellé la majorité chièvroise sur les travaux de trois bâtiments publics fortement touchés lors des grêles de mai dernier. Ces bâtiments ont subi des dégâts d’envergure (revoir ici notre reportage de mai dernier) qui entrainent non seulement des dommages matériels mais aussi corporels. « Pour citer quelques exemples, on peut parler du musée de la vie rurale à Huissignies où le grand hall est trempé étant donné que le toit des métiers du bois dégouline, l’eau ruisselle sur la structure en bois et les poutres. Du coup, cela endommage carrément les collections du musée. En deuxième exemple, je peux parler du bâtiment de la Marcotte où le toit fuit aussi. Récemment, un sportif a glissé sur l’eau et s’est d’ailleurs blessé. Il y a aussi le centre culturel de Ladeuze pour lequel il y a eu déjà plusieurs interpellations en séance de conseil et qui connait le même type de dégâts. On est 6 mois après la-dite tempête et je m’inquiète pour le patrimoine communal, le patrimoine des citoyens. Je m’inquiète des conséquences de cette inaction, de cette lenteur administrative. Quand ces réparations auront-elles lieu ? » s’est interrogée la conseillère libérale.

Si la majorité est consciente de ces problèmes, elle a cependant rappelé les lenteurs administratives auxquelles elle est confrontée mais aussi des soucis concernant des pénuries de matériaux. « Pour la Marcotte, l’entrepreneur est désigné mais il semblerait qu’il y ait des problèmes de fournitures comme dans le secteur de la construction en général. Cela devrait se régler ce mois-ci » a expliqué l’échevin en charge des travaux, Claude Ghilmot. Le problème semble le même pour le musée de la vie rurale de Huissignies où les ondulines se font attendre.

Pour le centre culturel de Ladeuze par contre, le problème semble plus important puisqu’une partie de la toiture est pourrie ce qui rend impossible toute intervention. Une étude de marché doit être effectuée pour rénover complètement le versant endommagé. Le problème des toitures est d’ailleurs devenue une préoccupation de la majorité. « Je pense qu’il va falloir faire une analyse rapide de l’ensemble des toitures de nos bâtiments communaux car je pense, et il faut dire les choses comme elles sont, nous avons laissé ces toitures un peu à l’abandon ces dernières années et donc on se retrouve aujourd’hui avec des infrastructures vieillottes. Il va falloir qu’on avance dans ces différents dossiers » a réagi le bourgmestre, Olivier Hartiel.

Un discours qui n’a pas rassuré la conseillère libérale, Zoë Delhaye, qui attend des solutions rapides pour la fin du mois.